Découvrez le Gabber dans « Sur Ma Vie », le nouveau clip du rappeur Hyacinthe

Le rappeur Hyacinthe revient avec un visuel aux influences tirées de la scène Gabber, originaire des Pays Bas et plus précisément à Rotterdam dans les années 90.

Nous avons donc demandé à la réalisatrice Anna Cazenave-Cambet – jeune réalisatrice qui a reçu la « Queer Palm » pour son court métrage « Gabber Lover » au festival de Cannes en 2016 – de nous en dire un peu plus sur sa vision en plus, des quelques mots du rappeur Hyacinthe quant au choix du titre.

 

 

Anna-Cazenave-Cambet : « J’ai commencé par découper le texte sur mon carnet, à la main. Souligner les idées clés, voir ce qui faisait image. L’avantage avec la façon d’écrire de Marin, c’est que c’est déjà très visuel, symbolique. Et puis il y a cette phrase au cœur du morceau « j’ai le visage de mon père mais je prie pour que mon cœur soit pas le même ». Ça a beaucoup résonné, j’ai eu le sentiment que c’était important, que ça faisait un lien entre ses morceaux passés et ceux à venir. Et ça se mêlait bien avec l’idée de violence du Gabber, d’où sans doute la bagarre. Amocher ce visage là. Et puis on voulait parler de la jeunesse, de la puissance et de la fragilité de cet état.

L’idée de ramener Jok’Air, les pirouettes, LOAS, Krampf et les gars de Casual Gabberz est venue de là je crois, constituer une famille, avec des gens qui ne se ressemblent pas a priori mais qui constituent un groupe fort, riche de sa diversité ».

 


« J’aime la beauté de la violence, quand c’est brut et direct. Pas forcément quand c’est esthétisé » – Hyacinthe


 

 

Hyacinthe : « « Sur ma vie » est le premier morceau que j’ai écrit après ma dernière mixtape. Du coup le texte est sorti d’un coup, il n’y a pas vraiment de thème, c’est juste ce que je ressentais sur le moment où je l’ai écrit. J’aime la violence du Gabber qu’on a mis dedans. Pour moi c’est ça que veut dire la phrase «musique belle et vulgaire» que je dis au début. J’aime la beauté de la violence, quand c’est brut et direct. Pas forcément quand c’est esthétisé. On a besoin de ça  parfois, parce que la vie est brutale comme disait Kery. C’est pas très « électro posé » la vie en vrai. »

 

 

Pour voir le clip, c’est ici :

 

 

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