NWCMRS : Lasco

Pour cette fin de semaine, YARD choisi de vous présenter un artiste aux multiples talents, et qui mériterait d’avoir plus d’exposition.

 

Age : 22 ans

Ville : Les Lilas

Instagram : @Lascotlf

Twitter : @LascoLtf

 

Présentation

Je m’appelle Lasco, « y a que ma mère et ma tchoin qui m’appellent Nicolas », je suis né et j’ai grandi aux Lilas. Sinon je suis membre du groupe LTF (Les Tontons Flingueurs).

Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours écrit et aimé la musique. Le rap est apparu logiquement comme la forme musicale et textuelle me correspondant le mieux. Je suis moi même quand je fais ma musique, c’est ce que j’ai vécu et ce que j’ai écouté qui ont participé à créer mon univers. C’est aussi passé par la scène, l’énergie dégagée par le rappeur. Qu’il donne son ressenti sur ce qu’il vit et que les gens reprennent ses phases, ça m’a tout de suite parlé.

Ma musique est à la fois très personnelle et universelle. Personnelle parce que je parle beaucoup de moi, de ce que je vis, de ce qui m’entoure. Universelle parce que les scénarios se répètent pour les jeunes en général, donc ma réalité peut également être celle des autres. Inconsciemment, je pense que je produis une musique difficile à définir parce que j’ai des influences éparses et que je ne m’interdis rien lorsque j’enregistre.

 

 

 La genèse de « Lundi Aprem » ? J’ai écrit ce texte un lundi après-midi. Je voyais beaucoup de gens aller ou revenir du travail et en parallèle, pleins de jeunes comme moi n’avaient rien de spécial à faire en ce début de semaine. C’était une sorte de constat, je voulais créer et garder cette image du lundi après-midi qui n’est pas la même pour tout le monde. Encore une fois, je parle d’une réalité qui est la mienne et qui par extension peut être celle des autres.

Il y a un an, j’étais aux États-Unis. Je suis parti 3 mois là bas parce que c’était un pays que je voulais voir, aussi bien pour sa culture que pour ses paysages. J’y ai rencontré des gens dans le milieu musical avec qui j’ai pu collaborer. J’étais dans une période où je voulais faire le plein d’images, voir de nouvelles choses pour casser la monotonie du quartier.

Dans un an, je me vois avec les miens, entouré des mêmes personnes. Le lieu physique importe peu, tout ce que je veux c’est être en accord avec moi même et faire ma musique. J’aimerais être plus apaisé, sortir de ce qui me tire vers le bas, ce dont je ne suis pas encore totalement protégé. Et surtout, j’aimerais avoir accès à encore plus de possibilités musicales.

 

 

 

 

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