« Vers la tendresse » documente l’amour dans les quartiers

Originaire de la Courneuve, c’est là que la documentariste Alice Diop a trouvé la matière pour son documentaire « Vers La Tendresse ». Elle interroge quatre jeunes hommes, sur leur rapport aux sentiments amoureux. Des témoignages sincères, tendres, torturés et conflictuels, recueillis par la réalisatrice qui a su gagner leur confiance et a choisi de poser leurs voix sur des mises en scène de leur quotidien : au grec, dans leur quartier, dans le RER, à l’hôtel ou en route vers le « quartier rouge » de Bruxelles.

Diffusé une première fois tard le soir sur France 3, vous pouvez rattraper le documentaire avec Télérama.fr qui le diffuse en streaming jusqu’au 8 février. Après ça, il sera disponible sur la plateforme de documentaire Tënk.

 

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« On cherche des putes on va pas se mentir, des salopes. Je vais pas faire l’hypocrite, je suis un salop’ aussi. C’est pas : les meufs c’est des putes, nous on est propres. Il faut un crasseux et une crasseuse »


 

 

 


« À force de rester entre mecs, entre potes…. après quand t’arrives dans des situations où il y a des nanas… je réagis mal peut-être. Ou je tombe dans des trucs d’érotomanie tu vois. Tu crois que la personne elle est amoureuse de toi. »


 

 

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« Tant que tu restes masculin, t’es un homme donc t’es pas un pédé. Parce que le pédé c’est le rôle d’une femme, donc c’est celui qui se fait prendre. Tout est centré sur l’acte sodomie. »


 

 

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« La force du jugement, de la honte est plus forte que le désir d’accéder à l’amour. Mais l’amour une fois qu’on y a accédé est plus fort que la honte et tout ça. C’est un peu con. [rires] »


Disponible sur Télérama.fr

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