Chronique d’album : Post Malone – August 26th
Depuis le succès de son titre “White Iverson”, Post Malone est considéré comme l’une des nouvelles sensations rap. Pourtant le rappeur de Dallas n’avait jusqu’alors toujours pas sorti le moindre projet. August 26th, sa première mixtape était donc attendue avec impatience par ses fans qui peuvent désormais réellement juger ses qualités de rappeur.
Loin d’être la meilleure mixtape de ce début d’année, August 26th est dans la continuité de « White Iverson » et « Too Young », les deux titres phares de l’artiste. À vrai dire, le projet manque toutefois d’originalité et d’innovation. Si ce n’est « Oh God » et « Hollywood Dreams Come Down », deux morceaux aux influences country, tous les autres titres sont dans le même registre que « White Iverson » en beaucoup moins entrainants.
Seulement ce manque de recherche n’est pas compensé par les textes de Malone. Ce projet révèle une faiblesse lyricale qui se contente de reprendre les clichés de la vie de rappeur : drogue, argent et sexe. Cette capacité d’écriture limitée n’est pour autant pas camouflée par ses rimes et punchlines, bien au contraire… Après plusieurs écoutes on se rend compte que les rimes sont souvent les mêmes d’un morceau sur l’autre.
August 26th n’a pas que des points négatifs. Ce projet confirme la facilité de l’enfant de Dallas à monter dans les aigus et à jouer avec sa voix pour trouver des refrains efficaces. Ce timbre de voix est mis en avant par les productions trap de FKI, un duo de beatmaker originaire d’Atlanta.