L’artiste Stéphanie Macaigne revisite les covers des dernières sorties rap
Polak, La Fosse Aux Lions, VII, New Ventura ou encore ASTROWORLD, Stéphanie Macaigne s’inspire des albums de rap qu’elle écoute et les réinterprète de manière abstraite au pinceau. Focus sur une artiste qui a attiré l’oeil de David LaChapelle.
« AMAZING ! You are so talented ! » C’est le commentaire qu’a laissé David LaChapelle, photographe, réalisateur et auteur de la cover d’ASTROWORLD, sur l’une des illustrations de Stéphanie Macaigne. La peintre de 29 ans a avoué avoir été « choquée » par le commentaire de la légende américaine, qui lui a même demandé si sa réinterprétation de la pochette du dernier Travis Scott était à vendre. Une sorte de consécration pour Stéphanie, qui ne fait que confirmer la force de son art : « Tout est à la main, enfin au pinceau. La seule intervention du digital c’est l’ajout de la typo d’origine et des petits logos. Quant aux techniques c’est de la peinture acrylique, ou de l’aquarelle et parfois de l’encre ». Avant toute cette effervescence, l’artiste illustrait pour nous l’article de Shkyd sur la santé mentale dans le rap, papier qui a été récompensé à l’International Music Journalism Award.
L’idée de reprendre des covers d’album en peinture est arrivée de manière assez anodine : « Mon pote Loic Reviews m’a montré un de mes dessins – une silhouette de visage bleue foncée avec un buste rouge, qui est sur mon insta – en me disant que ça lui faisait penser à un visuel de UMLA. On avait Photoshop sous la main alors on a rajouté le dégradé bleu du fond et la typo, et ça a donné une espèce de cover alternative. Puis je me suis dit que je pouvais créer un petit concept comme ça. » De cette suggestion ont découlées les covers d’Aya Nakamura, Koba LaD, PLK, Jaden Smith, Kalash Criminel ou encore Jok’Air, que nous vous présentons ici.