Anderson .Paak – Malibu

« My sister used to sing to Whitney, We came up in a lonely castle, My mama caught the gambling bug, My papa was behind them bars, We never had to want for nothing, All we ever need is love. »

Dès la première minute d’écoute, le décor, le thème et le ton de l’album est posé. Toujours un peu en recul, Anderson Paak de son vrai nom, raconte ce qui l’entoure et retranscrit dans un tourbillon funk, pop rock et hip-hop les étapes qui ont jalonnées sa vie. Dans son parcours – des plus mouvementé – il a gardé le ton et l’optimisme communicatifs des pasteurs baptistes aux côtés de qui il jouait de la batterie chaque dimanche jusque récemment. C’est-à-dire au moins jusqu’au moment où il a croisé la route de Dr. Dre. Là sa chance et son talent opèrent et Andre le prend sous son aile, appose son nom sur pas moins de six morceaux de la tracklist de son dernier album et lui fait signer récemment un contrat sur son label Aftermath.

 

Depuis « Compton », toutes les attentes ce sont reporté sur Malibu, qui ne déçoit pas. Tel l’album de la consécration qu’il ambitionnait d’être, Malibu est un projet cohérent porté par un storytelling inspirant et une identité musicale qui ne se loupe pas. Rappeur, chanteur, batteur, compositeur, producteur, l’artiste touche à tout avec habileté, un véritable sens de la mélodie et une belle identité. Nul doute que cet opus consacre l’artiste au rang de nouvelle sensation cross-genre, aux multiples talents.

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