#CHOISISPARIS : Rencontre avec Mambo et Pieter Ceizer

Pour célébrer le renouvellement de l’amitié entre Coca-Cola et le Paris Saint-Germain, deux artistes ont été invités à couvrir de leur travail deux bouteilles collectors disponibles dès à présent en édition limitée dans des coffrets solo et duo aux Galeries Lafayette Gourmet, chez colette, dans le réseau de distribution, boutiques et online, du Paris Saint-Germain, et à gagner sur HappinessFC.konbini.com ainsi que sur les réseaux sociaux du club parisien.
La première, habillée de rouge, conçue par le Français Mambo, met en scène le standing de la ville de Paris ; tandis que la seconde en noir, imaginée par le Hollandais Ceizer, joue sur les codes du club, son stade, ses supporters et ses joueurs. 
Pour mieux comprendre leur démarche, nous les avons rencontrés sur la pelouse du Parc des Princes, pour leur poser quelques questions sur leur rapport à la capitale, le Paris Saint-Germain et la marque Coca-Cola.

 

coca-cola-psg-bouteille_fantome

 

 

Ceizer : Je m’appelle Peter Ceizer, je suis né à Amsterdam, je vis actuellement à Paris et je suis typographe.

Mambo : Salut, je suis Mambo, un artiste français et je vis à L.A. J’aime le football et je suis fan du Paris Saint-Germain.

Quelle est l’histoire derrière cette collaboration entre le Paris Saint-Germain, Coca-Cola et vous? 

Ceizer : Ils m’ont contacté pour cette collaboration et c’était incroyable pour moi. C’est un honneur d’être invité à un tel événement. Que puis-je dire d’autre?

Connais-tu le Paris Saint-Germain ? 

Ceizer : Oui, oui bien sûr. Depuis mon arrivée à Paris, j’ai rencontré des gens et ils m’invitent toujours aux matchs de foot, ou pour jouer entre amis. C’est quelque chose qui créé des liens. C’était vraiment cool de venir ici et d’être intégré dans le monde du Paris Saint-Germain. Et puis quelques joueurs de l’Ajax sont maintenant dans l’équipe…

Mambo : Quand le Paris Saint-Germain est venu à moi, j’étais très fier car je suis un grand fan de football. Comme j’ai grandi en Amérique du Sud, je jouais pratiquement tous les jours au foot. En même temps c’est un honneur de ramener une touche artistique au projet, car Paris toune autour de ça. La ville a une grande culture patrimoniale. Mon art est un pont entre le passé et le présent, j’adore l’art moderne et j’adore la vieille architecture parisienne. J’essaie donc de ramener ses ingrédients aux projets et de les combiner vu que le club devient international.

 

Mambo

Quel était votre première inspiration au moment de designer les bouteilles ? 

Ceizer : J’ai vu tous les noms, tous les numéros, tous les slogans et j’y ai été sensible. Ce que je voulais faire, c’est créer une explosion semblable à celle produite à l’ouverture d’une bouteille de Coca, avec toutes ses bulles. Comme un feu d’artifice.

Mambo : De mon côté, mon travail est très lié aux artistes modernes. En ce qui concerne ce projet c’est une sorte de nouvelle version de Fernand Léger. Comme je disais, j’aime bien construire des ponts entre les générations, entre les mouvements artistiques et c’est ce que j’ai essayé de faire ici entre le goût parisien des années 50 et les goûts d’aujourd’hui.

Je vois une opposition entre les deux bouteilles : sur la rouge, le côté chic de Paris et sur l’autre plutôt le côté sport, populaire. C’est quelque chose que vous avez fait intentionnellement? 

Ceizer : On n’a pas essayé de créer une opposition entre nos deux travaux. Mambo est plus un illustrateur et moi je suis plus concentré sur les lettres donc automatiquement ça allait être deux univers différents qui allaient se rallier.

Mambo : Les couleurs donnent cette impression d’opposition, un peu comme le jour et la nuit. Mais je pense que la vue de Paris n’est pas seulement chic, tu vois aussi tous les toits où se trouvent les chambres de bonnes.

bouteille_noire

Avez-vous un message, une histoire à transmettre aux gens à travers ces bouteilles? 

Ceizer : Je pense que c’est plutôt le sentiment d’euphorie que tu peux ressentir dans le sport et dans l’art, quand tu veux conquérir quelque chose, faire en sorte que cela t’appartienne et te sentir invincible. Mon travail se concentre autour du pouvoir et de l’euphorie. J’espère que j’ai réussi à inspirer des enfants, et qu’ils seront enthousiastes, qu’ils voudront rêver plus grand.

Mambo : Mon message se concentre sur la façon dont les Français se perçoivent. Maintenant que j’habite à l’étranger, quand je reviens je vois à quel point les Français n’ont pas une très bonne opinion d’eux-même. « Paris Est Magique » ça c’est sûr, et ça l’est depuis longtemps. Mais pour que l’on puisse conserver cette phrase intacte, ça dépend des gens. Pour apprécier ce match il faut simplement faire des choix et ne pas se laisser emporter par les côtés obscures de Paris, mais ramener de la lumière.

Quels sont les avantages et les inconvénients de travailler sur un objet comme une bouteille, surtout celle de Coca-Cola qui est très particulière. 

Ceizer : Pour moi, c’est génial de rapprocher mon travail du logo de Coca-Cola, c’est un des plus célèbres logos du monde. Quand j’étais enfant c’était peut-être même la première chose qui m’a inspiré. Mais c’est vrai que la bouteille est un défi car l’objet est très petit et tu veux que tout soit propre tout en transmettant le message, donc tu ne peux pas trop en faire.

Mambo : Le logo de Coca-Cola est un icône universel, l’opportunité de pouvoir jouer avec ne peut arriver qu’une fois. Nous avons tous grandi avec, et je suis heureux de pouvoir l’utiliser avec du rouge car c’est l’une de mes couleurs principales. De combiner ça avec mes saveurs et avec une autre icône, qui est la Tour Eiffel, tout en utilisant ma créativité, c’est un privilège.

Peter, tu travailles aussi avec colette, quel est ce lien que tu as avec Paris, et comment la France et Paris t’inspirent ? 

Ceizer : C’est une longue histoire (rires, ndlr). Je visitais Paris pour aller voir deux magasins pour ma marque de vêtement. Je ramenais une bonne énergie et les Parisiens m’en ont donner en retour, je me suis senti emporté par tout ça. J’ai rencontré de plus en plus de personnes, et puis j’ai trouvé un appartement accidentellement. La première nuit j’ai dormi par terre, et le jour d’après j’ai acheté un matelas et depuis je ne suis jamais parti. La première fois que je suis allé chez colette, j’ai vu ça comme un musée. Je n’aurais jamais cru travailler avec Colette. Deux ans après ils ont commandé des pièces de ma collection et puis nous avons collaboré.

Mambo, tu es né au Chili et tu as vécu en Amérique du Sud. Aujourd’hui tu vis à L.A., mais tu as toujours ce lien, cet attachement pour Paris où tu as longtemps vécu. Que représente cette ville pour toi, en tant qu’homme et en tant qu’artiste ?

Mambo : Paris a fait de moi un artiste. Je lui suis redevable pour ça. Mais c’est aussi une énorme source d’inspiration, tout spécialement parce que j’ai commencé entre la fin des années 80 et le début des années 90, et il y avait toute cette grosse tendance new wave, hip-hop, punk, tropical, african autour de médias comme Radio Nova… Il y avait des communautés très créatives et métissées, originaire de partout dans le monde. Des gens de toute l’Europe (Angleterre, Italie) venaient à Paris pour peindre. Il y avait toute cette dynamique super fun et ouverte d’esprit que j’aimais. Je garde toujours cet état d’esprit et je continue de l’utiliser.

 

bouteille_rouge

J’ai vu ton travail. C’est en général très abstrait, des lignes, des courbes… Et pour une fois tu as travaillé sur quelque chose de plus concret : des paysages, Paris, c’est plus réaliste. C’était difficile de changer ta façon de travailler, ou c’est quelque chose qui s’est fait naturellement ?

Mambo : En vérité, j’ai fait dans le narratif il y a deux ou trois ans. Aujourd’hui, mon travail est plus abstrait, mais quand je fais des collaboration, je n’ai pas de problèmes à m’adapter et réussir à capturer toutes ces histoires et à les rassembler. Oui, j’essaie toujours de trouver quelles parts de moi il faut que j’apporte au projet pour en faire quelque chose de malin qui aura du succès.

Qu’est-ce que ça te fait de faire partie des grands noms qui travaillent avec Coca-Cola et le Paris Saint-Germain après des artistes comme Andy Warhol, Keith Haring…

Ceizer : C’est magique d’être l’un des artistes qui travaillent avec Coca-Cola, mais dans le même temps tu dois t’adapter, parce que tu dois penser à la suite. C’est surtout une motivation et dans le même temps il faut rester authentique .

Mambo : Oui je pense que c’est un privilège de prendre le chemin d’aussi grands artistes, mais il n’y a pas de raison de trop penser à ça. Il faut continuer son chemin. C’est ce que font les artistes.

Pouvez-vous imaginer une suite à votre travail, sur d’autres supports ?

Ceizer : Oui, sur de grands immeubles.

Mambo : Oui, le Parc des Princes à besoin de nouvelles peintures ! Ce serait génial.

bouteilles_mix

Jouons à un jeu. Je vous laisse choisir entre deux options. Commençons par Coca-Cola Classic et Coca-Cola Zero ?

Mambo : Zero bien sûr

Ceizer : Classic

Choisissez maintenant entre deux côtés de Paris. Champagne ou vin ?

Ceizer : Champagne

Mambo : Vin rouge

Fashion Week ou Foire du Trône ?

Ceizer : Foire du Trône.

Mambo : Est-ce que je peux donner un troisième choix, parce que personnellement c’est le Salon de l’Agriculture qui me manque. C’est mon festival préféré à Paris, c’est le meilleur.

Taxi ou métro ?

Ceizer : Taxi

Mambo : Métro

Tour Eiffel ou Parc des Princes ?

Ceizer : Tour Eiffel

Mambo : Pourquoi choisir ? J’aime les deux.

Le Louvre ou le Bois de Vincennes ?

Mambo : J’ai vécu à Vincennes, donc j’aime faire du vélo entre les arbres. Mais j’aime les deux.

Ceizer

Paris le jour, ou la nuit ?

Ceizer : La nuit !

Mambo : La nuit.

Rouge ou bleu ?

Mambo : Rouge

Ceizer : Bleu

Grand Paris ou Paris Intramuros ?

Les deux : Grand Paris

Quel joueur du Paris Saint-Germain représente le mieux le côté classique de votre bouteille ?

Mambo : Matuidi, parce qu’il est français et qu’il comprend la culture du Paris Saint-Germain. Il représente la banlieue et c’est un combattant, il est inattendu. Je pense qu’il représente l’état d’esprit du Paris Saint-Germain.

Ceizer : Ma bouteille bien sûr, c’est Van Der Wiel parce qu’il vient d’Ajax. Son nom n’est pas sur la bouteille, mais je l’aime bien parce qu’il est féroce et qu’il a de l’attitude.

Mambo-Ceizer-PSG-Coca-Cola

Dans le même genre