Eminem de retour pour s’attaquer à Trump
Eminem est de retour. Dans un contexte politique toujours plus trouble depuis l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis d’Amérique. Les mouvements de lutte pour les droits sociaux prennent plus d’ampleur et deviennent la cible des assaults médiatiques de Trump, mettant au second plan, entre autres, le scandale de sa gestion de la crise de Porto Rico après le passage de l’ouragan Maria.
C’est dans ce contexte troublé qu’Eminem prend position contre Donald Trump, dans un freestyle de quatre minutes, diffusé pendant les BET Hip Hop Awards de cette année. On vous laisse découvrir son freestyle plus haut, et on vous en traduit quelques passages plus bas.
Comme un putain d’Apache avec son tomahawk
Je rentrerais dans une mosquée lors du Ramadan
Et je dirai une prière à chaque fois que Melania parle
Elle a un balai – ahh, je vais m’arrêter là.
Mais on a intérêt à féliciter Obama
Parce ce que le truc qu’on a dans le Bureau ovale
Va probablement provoquer un holocaust nucléaire
Et quand les choses sérieuses vont tomber
Il attendra que cette merde se tasse et il remplira son avion de kérosène
Volera au dessus de tout ça jusqu’à ce que les bombardements cessent
(…)
C’est comme si les USA avaient fait un pas en avant puis un autre en arrière
Mais c’est une manière de distraire
En plus, il a vu de grosses réactions à son encontre quand il a attaqué la NFL, pour qu’on se concentre dessus plutôt que parler de Porto Rico ou de la réforme des armes dans le Nevada
Toutes ces tragédies horribles et il ne s’inquiète ou ne préfère créer qu’un bordel sur Twitter avec les Packers
De sa validation de Bannon
Au support qu’il a reçu des membres du KKK
Des torches enflammées dans la main d’un soldat noir
Et rentre d’Irak à la maison
À qui on dit encore de repartir en Afrique
(…)
À présent, si tu es un athlète noir, tu n’es qu’un petit con pourri gâté
Juste parce que tu essaies d’utiliser ta plate forme ou ta stature afin de donner une voix à ceux qui n’en n’ont pas
À mes fans qui supporteraient cet homme
Je trace une ligne de démarcation : vous êtes soit pour Donald Trump, soit vous êtes contre lui
Et si vous n’arrivez pas à vous décider sur celui que vous préférez le plus
Si vous êtes partagés quant à qui vous souhaitez supporter, je me charge de choisir pour vous :
Allez vous faire foutre !