Matthieu Sibony

A quel moment et pourquoi est-ce que tu as commencé à supporter le PSG ?

J’étais en CM2, j’avais 9 ans, donc ça devait être en 1982. J’habitais dans le 17ème et je m’étais fait virer de la cantine de mon école. Du coup j’allais déjeuner chez un pote à moi qui était fan de Paris. J’ai commencé à supporter le club à partir de ce moment-là très précisément. En CM2, dans le 17ème à Paris.
Il avait des posters partout. Son père était un ancien joueur. Comme tous les gamins, je m’intéressais un peu au foot, j’avais les albums Panini mais je ne m’affiliais pas particulièrement à un club. Mais à cet âge-là quand j’ai rencontré ce pote qui était déjà vraiment à fond, je suis tombé dedans avec lui.

Et du coup quel serait ton premier souvenir ?

Mon premier souvenir conscient du PSG était une finale de Coupe de France. C’était en 1983 un PSG – Nantes et Paris remporte la Coupe. J’étais encore loin d’aller au Stade à l’époque, mais je l’avais regardé avec ce pote. Premier trophée, première victoire, premier titre.

Et aujourd’hui, comment définirais-tu ton lien avec le PSG ?

Mon lien avec le PSG est une présence permanente. C’est selon mon emploi du temps, ma charge de travail, si je suis en vacances ou à Paris. Le PSG est plus ou moins là, selon l’actualité, le calendrier aussi. Mais même quand il ne se passe rien, c’est présent à tous les instants de manière plus ou moins graduelle, selon toute une série de paramètres externes ou internes.

Donc quotidiennement, comment vis-tu le PSG ?

C’est lié au calendrier. De toute façon, il se passe toujours des choses. C’est vrai que les 300, c’est un lien permanent. C’est-à-dire qu’au lieu d’aller chercher une informations sur douze sites différents, tu es à la fois dans le sujet et à la fois tu échanges donc c’est très interactif. Le quotidien est aussi lié aux grand rendez-vous. Il y a les rendez-vous de championnat, c’est un peu la routine et la Ligue des Champions c’est un peu l’exception. Et puis tu peux te concentrer sur tout ce qu’il y a comme à côté, l’extra-sportif, les scandales, les transferts. Et il y a toute la période du mercato qui est aussi autre chose. On mise sur telle ou telle arrivée, ou sur tel départ. Chaque saison a son lot de surprises et d’intérêts.

Et justement dans quel état d’esprit tu te trouves lors d’une victoire ou d’une défaite ?

Alors j’ai un rapport aux médias qui est assez rigolo. C’est à dire que lors d’une défaite, heureusement elles sont rares,  je fais un black-out sur tout ce qui est média. Surtout qu’aujourd’hui quand on perd, on perd comme des chèvres. Cette année j’ai fait la même chose pour les matchs nuls. Je ne regarde pas le Canal Football Club, je ne regarde pas les émissions sportives du week-end, j’évite l’Équipe, Football 360, même un peu les 300. J’attends que ça passe et que le flux d’actu reparte sur la prochaine actu. Donc en général, j’ai besoin d’un espèce de sas où je fais semblant de ne pas m’y intéresser.

 

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Est-ce qu’il y a un symbole que tu as toujours sur toi et qui symbolise ton lien avec le PSG ?

Alors mon lien avec le PSG, attention, c’est du très lourd. J’assume complètement ce que je vais vous dire. C’est mon chat. J’ai un chat qui s’appelle Zlatounette. Elle a un an. Je ne voulais pas de chat, et ma copine en voulait un. Donc j’ai dis « Ok, mais c’est moi qui choisis le prénom ». Il a été validé… Il y a deux écoles : il y a pas mal de mes potes et aussi des siens qui trouvent que c’est carrément un acte de génie et puis il y en a qui sont consternés, qui n’osent même pas parler au chat, tellement ils ont honte. Heureusement un chat, ça ne se sort pas donc, ça reste chez moi.
Elle a un petit hoodie, avec écrit Zlatounette derrière et un numéro 10. Mais je vous rassure, je ne lui mets pas. Elle n’a pas joué au foot., elle est trop débile pour ça.

Justement tu parlais de tes amis et de ta copine, comment vivent-ils cette passion que tu as pour le PSG ?

Dans les moments où ma copine a des choses à faire, elle a beau dire qu’elle me trouve souvent pathétique, je pense que ça l’arrange bien. Elle peut, soit sortir avec ses copines, soit voir un film que je n’ai pas envie de voir etc. Grosso modo ça pose seulement problème quand ça tombe pile poil sur l’anniversaire de la grand-mère, ou le diner de famille, là il y a des conflits de calendriers…. Mais généralement elle le vit plutôt bien. Elle est très contente quand je vais au stade, comme ça elle peut faire des soirées à la maison.

Quelle est la plus belle ambiance que tu aies vécue dans un stade, que ce soit au Parc des Princes ou autre ?

Alors, je suis content, parce que chez les 300 c’est un moment tellement bateau qu’on n’a pas le droit de le mentionner. J’étais au stade pour le retour de PSG – Steaua Bucarest [lors du tour préliminaire de la Ligue des Champions en 1997 ndlr]. Donc pour mémoire on perd sur tapis vert au match aller, parce qu’on aligne un joueur dont on avait oublié le fait qu’il était interdit de jouer. On perd donc 3-0, et on gagne 5-0 au retour. Je suis au stade et d’un point de vue sportif, c’est extraordinaire, avec un but de Raï au bout de trois minutes.
Et sinon à titre perso j’ai un souvenir avec mes potes. C’était l’année dernière pour mes 40 ans, mes amis m’offrent un voyage à Lisbonne pour le retour Benfica-PSG, c’était des matches de poules, on était déjà qualifiés, on envoie une équipe B, le match n’était pas fou, en plus on perd 2-1. Menez a été assez mauvais. Mais bon, j’étais avec mes potes, c’était mes 40 ans.

Quel est le chant parisien qui te fait le plus frissonner ?

Bon, je vais faire un peu d’auto-promo, mais c’est le chant que les 300 ont inventé sur Marco Verratti. Je ne vais pas vous le chanter là, il y a des gens qui font ça beaucoup mieux que moi. On était très très contents que Verratti le reposte. C’est un peu notre petit chant du moment. Je crois qu’ils en préparent d’autres.

Est-ce qu’il y aurait une anecdote que tu aurais un peu insolite, un peu farfelue, un peu atypique, que tu aurais vécue en rapport avec le PSG ?

Il y a un truc qui est un souvenir d’enfance où je devais avoir 11-12 ans. C’était très peu de temps après que je m’intéresse au club. J’ai été garçon d’honneur au mariage de Luis Fernandez. Mon père connaissait très bien Francis Borelli, c’était son premier patron quand il a travaillé. Et je ne sais pas comment, il avait réussi à me faire incruster au mariage. Et comme j’étais un enfant, du coup, il m’avait mis un peu dans les trucs avec les autres enfants du mariage. Du jour au lendemain, j’ai vu toutes mes idoles, Rocheteau, Susic, Fernandez, Bathenay, Pilorget. Voilà, c’est un peu le souvenir que j’ai, un peu private où j’ai vécu un truc avec le club. Ils ne jouaient pas, mais ils étaient tous là.

On va parler des 300. Comment on devient un 300 ?

J’avoue que ça a beaucoup évolué au fur et à mesure du succès du groupe. Moi quand j’y suis rentré, c’était relativement au début, donc il y avait de la place. Il n’y avait pas besoin de montrer patte blanche. Aujourd’hui, c’est très très chaud. Il faut être co-opté, sur liste d’attente. Qui qu’on soit, on passe par la liste d’attente. Il faut faire une profession de foi, il faut y raconter un souvenir sportif qu’on a vécu personnellement avec le club. Sachant qu’il y a quelques interdits qui sont trop bateaux. Il y a donc Steaua Bucarest, il y a le retour de la Ligue des Champions au Real Madrid, la tête de Kombouaré. et donc ça ne rigole pas. C’est le club le plus difficile dans lequel on peut rentrer aujourd’hui.
Pour moi c’était comme une lettre à la Poste. Je suis rentré, je connaissais le fondateur et il y avait de la place. Je suis entré on a sympathisé, il m’a proposé de rejoindre le groupe et voilà.

 

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Depuis les critères se sont un peu endurcis, en quoi est-ce que tu te sens un membre légitime ?

En fait ce que j’aime bien dans les 300, c’est que c’est un club très sérieux. Il y a quand même suffisamment de second degré et « d’éducation » qui font que chacun a son rôle. Il y a les mecs qui sont bons sur les punchlines, les mecs qui sont bons sur le fond. Il y en a d’autres qui sont un peu la mémoire du groupe, qui sont très techniques, des abonnés de la première heure. Maintenant il y a une certaine auto-dérision et je dirais presque une manière de surjouer la mise en scène, le côté société secrète où tout le monde joue un peu avec ça tout en restant très sérieux sur le fond. Ça ne rigole pas, surtout sur un PSG-Chelsea par exemple, mais il y a quand même une espèce de va-et-vient permanent entre le premier et le second degré. C’est ça que j’aime bien. Moi par exemple je ne suis pas dans les « hardcore », je n’ai jamais été abonné. Il m’arrive assez souvent d’aller au stade mais, je n’ai pas été, ni abonné, ni dans les ultras, ni dans les virages. Donc je suis vachement en retrait sur les débats qu’il peut y avoir sur les supporters, parce que je n’en ai jamais fait partie. Donc en ce qui me concerne je suis plus là, je fais des vannes.
Je suis assez présent dans les commentaires en live pendant les matchs. Donc ça fuse dans tous les sens. Lavezzi qui a encore quiché et Zlatan qui rate pendant tout le match et tu dis qu’il est fini et puis tout d’un coup, il plante un but et puis te te dis évidemment j’y ai toujours cru. Oui ma spécialité c’est le « j’y ai toujours cru ». C’est un peu ma vanne.

On a parlé du PSG et sans rentrer dans les détails, que représente l’OM pour toi ?

C’est pas très original, mais c’est le rival éternel, le meilleur ennemi, le yin et le yang. Je n’ai jamais eu – je vais me faire des ennemis du côté de l’OM – de véritable attraction pour l’OM, même à l’époque où j’étais moins sur le PSG. Par contre j’étais quand même content, quand ils ont gagné la Ligue des Champions. Après, ils représentent quelque chose – peut-être plus que Paris aujourd’hui – la mixité d’une ville, la ferveur populaire, un brassage social évident. Un club qui a une grande histoire, ça c’est sûr, mais je pense qu’aujourd’hui le maillage, même sociologique et le stade, est plus l’âme de la ville que peut l’être Paris. On voit clairement qu’on est en train de bouger vers quelque chose de plus élitiste, de moins populaire. Donc de ce point de vue là, je respecte beaucoup ce qu’incarne l’OM dans la ville. Après, je ne les aime pas parce qu’on est programmé pour.

Et qu’est-ce que représente pour toi la rivalité entre le PSG et l’OM ?

C’est l’histoire d’une vie. Ca fait partie des moments qui rythment une année scolaire d’abord. Après une année tout court, quand le calendrier du championnat est dévoilé, c’est le premier truc que tu vas regarder. Que seraient les Stark sans les Lannister dans Game of Thrones, ou les 101 dalmatiens sans Cruella? On a besoin d’eux. Un PSG sans l’OM, quelque part on serait un peu orphelins de notre meilleur ennemi. Ça n’a pas les mêmes valeurs au fil des années. Il y a des années où sportivement on était à la lutte, d’autre où ils nous mettaient carrément 50km. Depuis quelques années on est devant. Cette année c’est vraiment particulier, la saison peut se jouer dessus. C’est dans quelques jours. Grosso modo, l’intensité est liée un peu à la période et au contexte sportif. Sinon globalement ça fait partie des rendez-vous d’une année, il y a Noël, les anniversaires et le Classico.

Je te pose la question différemment : y’a-t-il une vie pour le PSG sans l’OM ?

Il y a une vie européenne, ça c’est sûr, qu’eux n’auront jamais. En tout cas jamais plus. Et en championnat, il y a une vie pour le PSG sans l’OM. Globalement je pense que là il y a une génération de joueurs qui ont un problème de motivation dans le championnat, en tout cas cette saison. L’un des derniers ressorts de motivation, pour peu qu’il y en ait besoin, c’est vraiment celui-là. Quand on entendait Leonardo dire que l’équipe était plus programmée pour la Ligue des Champions, il faut quand même déjà commencer par gagner chez soi. Et surtout prouver, montrer, courir, donner. Le seul match qui m’a fait vibrer cette année c’est le match aller du Classico. Donc que serait le PSG sans Marseille ? Un club peut-être qui s’ennuie et qui ennuie un petit peu aussi.

Quelles est la plus grande joie que tu aies ressentie lors d’un PSG-OM ?

Je crois – même si c’est relativement récent – que c’est le but de Dhorasoo en finale de la Coupe de France. C’est un match difficile et arrive ce but de martien. Le gars qui mesure 1m52 et qui a une frappe de mouche, sors une espèce de truc de malade pendant la prolongation. Je crois que c’est le plus fort. Au niveau de l’enjeu aussi, parce qu’il y avait le sportif et l’enjeu : un trophée.

 

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Quelle est la plus grande peine que tu aies vécue lors d’un PSG-OM ?

La plus grande peine ? Si je peux, j’en aurais trois. La première c’est une humiliation : c’est l’année, il n’y a pas très longtemps, où le PSG joue contre l’équipe des minimes de l’OM qui ne veut pas envoyer l’équipe A pour des histoires de sécurité. Et on ne les bat pas, on fait 0-0, le match est nul, c’est la honte. Ensuite c’est une défaite en 1986, je crois qu’on prend 4-0 là-bas, quatrième but de Papin, de nouveau c’est l’horreur et la honte. Et enfin un truc qui est très spécifique pour moi de la rivalité PSG-OM, ce sont les joueurs anciennement parisiens qui vont joueur à Marseille. Donc il y a d’abord les traîtres : ceux qui passent directement de Paris à Marseille, type Fiorèse. Et après il y a ceux qui ont été des grands joueurs et qui ont un peu l’âme du club, comme Heinze qui est revenu à Marseille des années après, mais ça fait quand même mal. Et il j’ai un souvenir particulier sur le sujet, c’était Déhu en finale de la Coupe de France 2004 gagnée par Paris, c’est donc un moment de joie. Il monte prendre sa médaille, il se fait huer par tout le stade, le mec pleure. Il est encore parisien, mais déjà annoncé à Marseille pour la saison qui suit. C’est un moment de peine, parce qu’on ne sait pas quoi faire. Est-ce qu’on a un peu pitié du gars ? Est-ce qu’on se dit « Non mais t’es un traître c’est bien fait! » ? Le cas des transfuges, c’est un vrai sujet parce que c’est là qu’on voit que PSG-OM c’est vraiment spécifique. N’importe quel joueur de Paris qui va n’importe où, y compris à Lyon on se dit : « Bon c’est la vie ». Mais un joueur de Paris, qui va directement à l’OM, ou qui y va après, on n’aime pas.

Est-ce qu’il y a un but que tu gardes en mémoire ? Qui t’a marqué ou qui t’a fait frissonner lors d’un PSG-OM ?

Il y en a deux. Mais je pense que tous le monde va répondre pareil. C’est Pauleta qui va s’excentrer, qui attire Bartez, qui se retrouve dans un angle impossible, pas au poteau de corner, mais pas loin. Il fait une espèce de lob, qui rase la ligne et qui rentre dans le but. Et le deuxième c’est Dhorasoo, on en a parlé tout à l’heure : finale de Coupe de France, prolongation. Et j’aime bien quand même le doublé de Zlatan il y a deux ans aussi. On dit qu’il n’est pas dans les grands rendez-vous mais là lors du Classico il met deux buts : un coup franc (il n’en met pas beaucoup) et un espèce de truc de Kung-Fu, complètement dingue.

Et pareil, un geste technique ?

Un geste technique lors d’un PSG-OM, c’est le rendez-vous manqué avec l’histoire… C’est le rush de Lucas où le mec est à 5 centimètres du but de légende. Encore plus que Weah contre le Bayern, où il traverse le stade, il dribble un, deux, trois, quatre joueurs, il fait le geste juste, alors qu’il ne le fait pas toujours. Et là il y a Rod Fanni qui revient d’on ne sait où et qui sauve sa ligne. Si Lucas avait marqué ce but, sauf si ce n’était pas trop tard, je pense qu’il aurait pu aller en sélection du Brésil. Et puis c’était un but de légende, à la Ronaldinho. Il y a d’ailleurs surement eu des gestes de Ronaldinho aussi contre Marseille, mais c’est pas ceux qui me reviennent.

Si tu devais trouver un joueur parisien qui caractérise le mieux le PSG-OM pour toi ?

Pauleta ! On n’avait que lui et il était toujours là.

Et de la même manière, est-ce que tu aurais un duel de dirigeants ?

En gros il y a Tapie, Pape Diouf et Labrune… J’ai l’impression qu’à part Borelli qui était un peu icônoclaste et un peu fantasque, les présidents du PSG étaient quand même toujours, c’est pas péjoratif, des cadres de l’establishment. Donc plus policés, moins provocateurs, comme peuvent l’être un Aulas ou un Tapie. Je n’ai pas de souvenir. J’étais trop jeune sur Borelli-Tapie. Denisot-Tapie, ça ne me dit rien. Je n’ai pas de souvenirs d’affrontement à distance.

Comment tu vois l’évolution du Classico aujourd’hui par rapport aux années 90 ?

Je dirais plusieurs choses. Un : il y a un truc très spécifique à cette année, et ensuite les années à venir. Cette année il est très très très particulier, parce qu’il est sportivement capital, il arrive à un moment de la saison où elle va basculer. Soit on va faire une saison magnifique, soit tout peut s’écrouler dans le mois qui vient. Donc cette année est unique parce que le sportif est à la hauteur de l’enjeu en plus de la rivalité historique. Dans les années qui viennent, je pense que ça va devenir un vecteur de motivation très important pour le club. Parce qu’on voit bien que la motivation des joueurs n’est pas forcément la même quand ils vont jouer à Lorient ou à Caen, que quand ils jouent le Barça. Et je pense que le Classico reste un moyen de les réveiller, de se motiver, de galvaniser un peu l’enthousiasme, d’aller chercher des résultats. Au niveau sportif je pense qu’on sera toujours les favoris et donc maintenant l’enjeu ce sera de tenir le rang, a priori, on peut imaginer que si l’actionnariat de Marseille ne bouge pas et que celui de Paris non plus, on sera toujours tellement favoris sur le papier qu’on aura plus à perdre qu’à gagner. Donc logiquement je pense que Marseille aura plus à gagner qu’à perdre. Et au niveau de l’ambiance, bon, c’est un vaste débat, on ne va pas le faire maintenant, mais c’est sûr que ce n’est pas la même chose au Parc, qu’au Vélodrome. Je pense que c’est beaucoup plus chaud et qu’il y a une beaucoup plus grande ferveur chez eux. Mais ça restera toujours pour des raisons différentes, un rendez-vous capital.

Quel est ton pronostic pour le 5 avril ?

2-3 pour Paris. Buts de Gignac et de Batshuayi, buts d’Ibra, de Pastore et de Matuidi pour Paris.

 

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