VALD
Après la sortie de deux mixtapes , le succès qu’il connaît sur internet attire vite l’attention des labels. Alors qu’il laisse une fanbase dans l’attente, il signe chez Universal et prépare dans l’ombre la sortie de ce qu’il appelle de son premier « projet ». Puis la machine repart avec les sorties controversées du clip « Autiste » et du morceau « Shoot Un Ministre« . On le retrouve également au Wanderlust à la Closing Block Party du YARD SUMMER CLUB où il débarque sur scène et tourne le clip de « Par Toutatis » déguisé en officier de police. Alors que son « projet » est enfin disponible, VALD nous raconte son parcours : de la découverte du rap jusqu’à l’aboutissement de cette dernière actualité artistique.
Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Valentin, je viens du 93, Aulnay-sous-Bois. Je sors un EP, le 27 octobre : NQNT. J’ai déjà à mon actif deux mixtapes NQNTMQMQMB et Cours de Rattrapage que j’ai lâché au cours des années précédentes. D’ailleurs je suis en train de remasteriser ces deux mixtapes et je vais essayer de les sortir le jour de la sortie de l’EP.
Tu t’es mis au rap sur le tard. Comment as-tu commencé, et avec quoi ?
J’ai découvert le rap avec « Deux issues » de Kery James, je l’ai trouvé sur un sombre site de rap abandonné 4-5 ans après que ce titre soit sorti. De là, j’ai appris tous ses albums par coeur puis j’ai écouté Tandem, la Sexion d’Assaut et Alkpote. Depuis plus rien.
Comment t’es-tu finalement lancé dans la musique ?
Je me suis filmé en train de faire un freestyle pour rigoler et finalement j’ai aimé. Donc, j’ai recommencé encore et encore jusqu’à ce qu’on vienne me chercher dans ma chambre.
À partir de quel moment as-tu commencé à prendre la chose au sérieux ?
Quand j’ai du arrêter les cours pour vraiment m’y mettre. Quitte à être dans une grosse équipe, dans un gros studio autant faire les choses à fond, mais je ne me prends pas vraiment au sérieux. Je fais les choses sérieusement mais j’ai conscience que cela reste un art très divertissant, presque abrutissant. Donc pas trop de sérieux.
Comment s’est passé la conception de NQNT ?
J’ai enregistré des morceaux, quand on en a eu assez on a appelé ça un projet.
Qu’est-ce qui fait que tu es satisfait d’un morceau ?
Quand j’ai l’impression que c’est orignal. Quand j’ai le sentiment que je fais quelque chose de nouveau je suis satisfait.
Tu es quand même assez suivi sur Internet et il y a une véritable attente sur ce projet. Comment appréhendes-tu cette attente ? Est-ce que tu ressens une pression ?
Je suis heureux que des gens m’attendent, ça donne l’impression de ne pas être seul au monde. Sinon, non pas de pression.
Quel sont tes prochains projets ?
Continuer à enregistrer des morceaux, les rassembler et appeler ça des « projets ». Gagner en musicalité, en groove.
Si tu ne faisais pas de musique, que ferais-tu ?
Je gagnerai en savoir, je m’attarderai sur les détails.