« Say My Name » en 10 versions

« Say My Name ». Trois mots qu’on a tous fredonnés avec plus ou moins de justesse pour tenter de reproduire le son du tube des Destiny’s Child. Depuis sa sortie en 1999, le troisième single issu de leur deuxième album The Writing’s on the Wall est passé de hit interplanétaire à classique du r’n’b moderne. Plusieurs années aprés la séparation du groupe, elle reste incontestablement la chanson la plus emblématique du répertoire des filles de Houston, comme le prouve les innombrables remix et reprises que le morceau continue de susciter. Un cas sur lequel on s’est penché pour pondre une sélection variée de 10 variantes du titre montrant la popularité ainsi que l’étendue des possibilités qu’offre le tube des Destiny’s Child.

Plateforme privilégiée des remix en tous genre, Soundcloud est devenu depuis quelques années le terrain de jeu favori des jeunes créateurs, et la scène appropriée pour exhiber les expérimentations en tout genre. Sans conteste le lieu hébergeant le plus de « Say My Name » électroniquement modifiés. Si trouver LE morceau révolutionnaire reste assez compliqué, il est aisé de faire de bonnes trouvailles. Petite sélection.

Versions Smooth

Versions Up-Tempo

Cyril Hanh, docteur des réinterprétations, est certainement celui qui a impulsé la vague du remix « électronique » sur la chanson de Beyonce & co. Un hit appréciable pour le travail des refrains des « enfants de la destinée » par les voix humanoïdes caractéristiques de son style.

L’original

Si il est dans la norme de pouvoir reconnaître le titre original, certains remix ne ressemblent en rien au morceau de base n’empruntant qu’une boucle instrumentale ou de voix.

L’officiel

Il faut remonter à l’année 2000 pour retrouver la trace d’un remix officiel du morceau. Cette version, produite par Timbaland s’installe dans la pure tradition des remix hip-hop à l’ancienne. On change l’instrumental, on change le refrain, on change d’ambiance, mais le résultat est tout aussi excellent.

LE TEA TIME

Issu de la même époque que le remix précédent, celui-ci est réalisé par un trio de producteurs anglais surnommé la Dreem Teem. On reconnait dans ce remix version 2-Step l’influence UK des trois DJ, pour ce qui restera l’un des principal fait d’arme de leur courte carrière.

Les covers

Impossible d’aborder le cas « Say My Name » sans évoquer les covers qu’elle a suscité. Ses reprises, plus ou moins fidèles, sont un moyen pour l’artiste en question de rendre un hommage assumé à une chanson qu’il apprécie, et d’adapter à leur manière le hit qu’ils auraient aimé recevoir. Si l’une des plus connus reste celle de Drake « Girls Love Beyonce » ; d’autres univers comme le rock se sont aussi essayés à l’exercice de la reprise, parfois avec réussite comme celle de Superchunk, ou encore celle de The Neighbourhood.

BONUS

Comme dans beaucoup de titres qui ont été l’objet d’une forte réappropriation, il existe forcément aussi un côté obscur. Cette partie de la force est merveilleusement bien illustrée par cette dernière version, seulement différenciée de l’original par un couplet de… Kobe Bryant. À l’instar de son ancien partenaire des Lakers, Shaquille O’Neal, auteur de 4 albums entre 1993 et 1998, c’est un Kobe à l’aube de sa carrière qui pose son flow sur un des tubes r’n’b incontournables de l’époque. Désolé Kobe, mais on ne pouvait terminer cette sélection autrement.

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