Chily : « Le succès de quelqu’un, c’est des portes ouvertes aux autres »
Le 7 février prochain, Chily sort son premier album 5ème chambre, porté par l’un des plus gros hits de 2019 : « San Pellegrino ». En l’espace d’une année, l’artiste du 94 a réussi à séduire un public avec une musique inédite, au carrefour entre un rap très français et des sonorités très africaines. Interview.
Photos : @terencebk
38 millions. C’est le nombre de vues que cumule « San Pellegrino » en six petits mois. Des chiffres digne d’un véritable hit, pour un morceau qui touche, captive et amène toutes les générations à lever sa jambe haut dans le ciel. Une première consécration pour Chily, encore inconnu six autres petits mois avant. Depuis, le rappeur du 94 ne cesse d’approfondir et d’affiner son « délire » à coup de singles efficaces, de visuels explosifs ou de featurings bien sentis. Son « délire », c’est un mélange parfait de rumba congolaise, de mumble-rap, de trap, de rap, et de chant… le tout saupoudré d’une gestuelle marquante. Bref, une recette personnelle qui fonctionne, car elle est faite d’influences universelles, au carrefour entre la France et l’Afrique, plus précisément le Congo.
Après avoir conquis le coeur et les oreilles de beaucoup en 2019, Chily décide d’entamer cette nouvelle décennie avec son premier album, 5ème chambre, disponible le 7 février prochain. D’aucuns diront que c’est un poil tôt pour un artiste qui « vient seulement d’arriver »… Pas pour lui, qui depuis le début, brûle les étapes de développement à une vitesse considérable. Le genre de vitesse qui appartient souvent à ceux qui seront des possibles têtes d’affiches. Il fallait qu’on arrive à l’attraper avant qu’il aille trop vite, histoire de pouvoir éclairer les faces encore sombres de sa musique.